D'Alfred de Musset
Mise en scène : Daniel Annotiau
Combat : Lionel Fernandez
Avec : Raphaël Mondon, Yann Coeslier, Bernard Charnace, Raphaëlle Lenoble, Philippe Millat-Carus, Etienne Chevrel, Françoise Bussy, Eve Druelle, Antoine Vuillaume, Gaspard Legendre, Patrice Carpuat, Alain Desprez, Elisabeth Forestier, Daniel Annotiau, Henri-Jean Caupin, Cyril Davion
Pièce jouée : en 2009 et 2010
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Galerie photo / Revue de presse
Florence, 1537. Le duc Alexandre de Médicis gouverne d'une main de
fer. Lorenzo de Médicis, son cousin, que le peuple surnomme Lorenzaccio, est
son favori.
Complice des basses oeuvres du Duc et son compagnon de débauche,
il s’est pourtant donné pour but de libérer la ville du tyran. Florence subit
l'occupation de l’armée de Charles Quint : les Républicains, menés par Philippe
Strozzi, conspirent mais sont inefficaces.
La marquise Cibo, par amour, tente d'infléchir le tyran. Rome
impose le cardinal Cibo pour contrôler son pouvoir. Mais Lorenzo est le seul à
pouvoir l'atteindre. Il ira jusqu'à l'ultime sacrifice pour accomplir son
destin et tenter de sauver ce qui lui reste d'âme.
Notes de mise en scène
« J’aime en Lorenzo son
désir de faire bouger la société. Son altruisme donne à ce héros un aspect
sauveur du peuple qui le rend plus sympathique en dépit de ce qu’il est devenu,
malgré sa déchéance et les sacrifices qu’il s’est imposés pour parvenir à ses
fins.
J’ai souhaité conserver la
conception de Jean Vilar, à savoir un décor complètement dépouillé, se résumant
à quelques praticables sur scène. J’ai pensé en revanche, après avoir vu la
pièce de nombreuses fois, qu’il serait intéressant de faire en sorte que la
pièce s’enchaîne d’elle-même.
Ce qui m’a paru également
remarquable dans ce chef-d’oeuvre, c’est la rencontre de deux générations
partageant le même idéal de liberté : celle de Philippe Strozzi, trop âgé pour
agir véritablement ; et celle de Lorenzo, qui porte l’espoir de la jeunesse.
Afin d’accentuer ces
personnages, j’ai choisi d’inverser certaines scènes dans le déroulement de
l’action, car il m’a paru indispensable que le personnage de Lorenzo soit mis
en lumière dès les premiers instants, tandis que Musset ne nous le montre tel
qu’il est que plus tardivement. Privilégier les costumes d’époque, dans un
décor sobre n’entraînant que peu de changement a été un choix délibéré. J’ai
ensuite fixé mon attention sur les scènes, les réduisant à treize tableaux ».
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