De Molière
Mise en scène : Pierre Yvon
Scénographie : Cédric Benquet et Pierre Yvon
Avec : Pierre Andrau, Cédric Benquet, Maryne Bertieaux, Yann Coeslier, Yves Coeslier, Raphaëlle Dubois, Gaspard Legendre, Raphaël Mondon, Lucie Raimbault
Graphiste : Mahnaz Doustikhah
Site internet : Dom Juan
Pièce jouée : en Juillet 2012 (dans le cadre des Estivals de Touraine), en Juin 2012 à Versailles (dans le cadre du Mois Molière), le 23 Avril 2012 au Vingtième Théâtre à Paris (75).
Lire le dossier de présentation
Galerie photo / Revue de presse
Synopsis
Accompagné de son fidèle serviteur Sganarelle, Don Juan, un jeune noble libertin, mène une vie de voyage, d’excès et de débauche, à l’envers de la société. Don Juan fuit les représailles d’un mariage qu’il désavoue, tente de séduire une paysanne rencontrée en chemin, fuit à nouveau, se bat, philosophe avec Sganarelle, se joue d’un pauvre, d’un marchand et de son propre père, désespéré de ses mœurs trop légères. Don Juan se moque de tout et de tout le monde, même de la statue d’un commandeur qu’il a tué mais qui revient le hanter pour finir par l’emporter jusqu’aux enfers tandis que Sganarelle réclame son salaire.
Note d'intention du metteur en scène
« Dom Juan ou le festin de pierre, censurée très vite du temps de l’auteur, est sans doute son œuvre la plus mystérieuse et la plus palpitante. En quête mystique et amoureuse, à la recherche constante d’infini et de limites, Don Juan semble courir volontairement à la damnation éternelle. Ce personnage plus qu’ambivalent se dévoile à chaque expérience, mais Don juan a mille visages ; un personnage mythique si pétri de complexité, qu’il pourrait être le héraut de la race humaine et représenter n’importe lequel d’entre nous, par ses contradictions, ses doutes, et ses perversions. C’est pourquoi je tenterai de représenter le plus de Don Juan possibles par des moments radicalement différents voire opposés. Je veux un Don Juan rapide, survolté et virevoltant, éclatant de gloire, de désespoir, à l’image de sa course folle vers l’enfer, traversant l’Histoire, le feu au cœur. Je souhaite que tous s’y mettent et que la pièce se passe en un éclair, comme dans un rêve semi-conscient. Un rêve où les dimensions fantastique, comique, tragique de la pièce s’entremêleraient, tourbillonnant sur elle-même en créant ce maelström d’une journée, la dernière de Don Juan, où ciel, conquête, pouvoir, où, tout surgit du même mouvement. Dans ce sens, la notion de double prendra une place essentielle dans la mise en scène. Les acteurs joueront plusieurs rôles, mettront en place les décors, observeront l’action pour ne pas oublier que ce rêve n’est qu’une fable mais une fable où tout ce qui arrive à Don Juan, autour de lui, reste réel. Chaque costume, chaque lumière et chaque lieu/rencontre donnera un sens, une voix, une voie à ce masque toujours changeant. En restant simple et clair dans cette mise en scène, j’espère laisser entrevoir un Dom Juan (la pièce et son éponyme) obscur mais lumineux, libertin mais conservateur, athée mais mystique, … »
Pierre Yvon
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire